Viva Columbia! VIVA COLUMBIA!
Viva Columbia! Viva... PsshhhhhhhhhiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIII....
- Pollo !
- Pollo, con… ?
- Pollo con… - du riz, en anglais, rice. Si, un pollo con…
Rizo ? ».
Voilà, ce sont les débuts. Je progresse!
Voilà, ce sont les débuts. Je progresse!
La musique : Les ambiances sonores sont vitales
ici. La musique : la joyeuse Cumbia, popularisée en France dans les années
80 par une Pub sur le café. Ici, en Colombie, c’est le rythme national :
chaleureux, dansant, généreux.
Question pollution à Bogota: polluée, moins qu’à Rangoon. A tel
point que je me suis demandé si je n’étais pas en train de faire une cure.
Faire du vélo à travers la ville est assez facile, d’autant plus qu’il existe
une piste cyclable en plein centre. Les dimanches, les voitures sont interdites
sur certaines grandes avenues. C’est très agréable.
Le musée Botero: le peintre et sculpteur colombien a
légué à Bogota une partie de ses œuvres ainsi que sa collection personnelle de tableaux :
Picasso, Renoir, Klimt… Corot ! Un Douaisien en Colombie !
Comment se porte Tigre Bleu ? Comme une reprise, après une année
de silence radio. Difficile. En quittant Bogota, 140 km m’attendent pour
atteindre une première étape : Tunja. Sur la route, au nord de Bogota. L’objectif
sera d’atteindre Bucaramanga. Les Colombiens sont d’excellents
grimpeurs à vélo et je confirme qu’il faut un bon entrainement pour se payer
les montées et descentes qui annoncent fatalement le degré de la montée
suivante. Sur mon VTT 27 vitesses avec mes deux sacoches et ma guitare, je prie
les lignes droites… sauf qu’ici, ce n’est pas possible.
Du haut de la "colline" de Bogota |
Mais il nous en faut plus pour nous
arrêter. Quoi que… après les 40 premiers km,
je ressens de la fatigue. Un besoin de m’allonger. Il fait 35°, la grimpette
sous le soleil, je connais. C’est le manque d’entrainement que je paie. Je m’allonge dans l’herbe et dors,
une sieste profonde. La reprise sera délicate. 15 km à avancer comme une
tortue. La respiration est fragmentée, un léger mal de crâne. Ce doit être ce
vent du Nord qui freine mon élan. Ma moyenne est de 8 km/h. Je reprends le
Tigre par les cornes…
Maudite Carretera ! Tu ne m’auras pas, tralala.
Je pose le
pied, je marche à flanc de mon vélo. Le Tigre feule de rage et moi je grince
des dents. Ou l’inverse. Et cette fatigue qui ne me quitte pas. A mi chemin de
Tunja, sur ma carte (une carte colombienne sans grande précision géologique),
je me fais à la raison de m’arrêter à la prochaine ville. Un panneau
publicitaire apparaît en haut de la colline : « Bienvenidos en Chocanta.
Alto 2655 m ».
Cette nuit-là, je l’ai passée dans
un petit hôtel de la station balnéaire. Epuisé mais enivré… question d’altitude,
c’est sûr.
Prochaine étape :
Tunja.
Direction, Bucaramanga, pour rencontrer une fondation et proposer le spectacle.HASTA LUEGO
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